La Fête du déménagement ou journée nationale du déménagement est un phénomène social québécois. Chaque année, entre 200 000 et 250 000 ménages québécois changent de domicile le 1er juillet et dans les jours qui précèdent cette date.
Bien que la mesure législative ayant favorisé la mise en place de la fête du déménagement ait été votée par une législature très majoritairement fédéraliste, un certain nombre de gens voient dans cette coutume des motivations d'ordre politique et prétendent que la population manifeste ainsi son indifférence à l'égard de la Fête nationale du Canada8, les célébrations de la fête nationale canadienne étant beaucoup moins courues au Québec que celles de la Fête nationale du Québec le 24 juin.
Josée Legault, dans l'hebdomadaire culturel montréalais Voir, fait écho à ce sentiment : « Avec la petite différence que le 1er mai est devenu le 1er juillet un peu pour faire un pied de nez à la fête du Canada, mais surtout pour éviter que les enfants soient obligés de changer d'école avant la fin de leur année scolaire »3.
Culture populaire
Dans Bonheur d'occasion, Gabrielle Roy décrit l'ambiance frénétique de la journée du déménagement dans le quartier Saint-Henri de Montréal : « Une fois par an, il semblait bien que le quartier, traversé par le chemin de fer, énervé par les sifflets des locomotives, s'adonnait à la folie du voyage et que, ne pouvant satisfaire autrement son désir d'évasion, il se livrait au déménagement avec une sorte d'abandon contagieux. »9
En 1972, Pauline Julien interprète une chanson de Robert Charlebois et de Réjean Ducharme intitulée, Déménager ou rester là ?
Premier juillet, le film, une comédie québécoise de 2004 réalisée par Philippe Gagnon, met en scène les mésaventures de trois couples qui déménagent durant cette période de l'année.
Plus de 70 % des gens qui déménagent le 1er juillet ne font pas appel à des professionnels.
78 % des gens qui déménagent commandent leur repas au restaurant. Les mets les plus populaires sont la pizza et le poulet rôti.
Les camions de déménagement sont loués à l'heure durant cette période. Ils peuvent être loués jusqu'à trois fois durant la journée.
Certains déménageurs profitent de l'occasion pour doubler leurs tarifs.
Pour les déménageurs du Québec, la « haute saison » s'étend du 10 juin au 10 juillet. Les déménageurs travaillent de dix à quinze heures par jour, six jours par semaine12.
Un nombre plus élevé d'animaux domestiques sont abandonnés lors de la semaine du 1er juillet qu'en temps normal, le nombre d'appel pour animaux abandonnés à la Société protectrice des animaux de Québec double à cette époque de l'année.
Visibilité internationale
Depuis une dizaine d'années, cette coutume québécoise, qui semble unique au monde, a commencé à attirer l'attention des médias internationaux. À l'été 1998, une équipe de tournage de la BBC a ainsi séjourné dix jours à Montréal afin de réaliser un documentaire intitulé Under the Sun: Montréal Moving Day Madness afin de tenter d'expliquer ce phénomène14. Ce documentaire, d'une durée de 50 minutes, a été diffusé pour la première fois sur les ondes de BBC Two, en Grande-Bretagne, le 7 juillet 1999 ( Source http://fr.wikipedia.org ).
Une crémaillère : l'expression provient d'une tradition médiévale.
À la fin de la construction d'une maison, il était de coutume d'inviter toutes les personnes ayant contribué aux travaux à venir manger, afin de les remercier. Au Moyen Âge, la cuisson se faisait avec une marmite dans l'âtre de la cheminée. Afin de cuire plus ou moins fort la nourriture, on utilisait une crémaillère, qui permettait de pendre la marmite plus ou moins près du feu. La crémaillère était la dernière chose installée dans une maison et marquait la fin de l'emménagement, et le début du repas de remerciement.
La pendaison de crémaillère était donc une façon de dire aux amis et à la famille : « La maison est finie : nous pouvons festoyer ensemble ».
Aujourd'hui, cette expression signifie inviter les amis à un repas, ou à une fête, pour célébrer un emménagement (même lorsque l'habitation n'a pas de cheminée).
En anglais, la célébration prend le nom de housewarming, littéralement « chauffage de la maison ». La tradition voulait que chaque invité amène un peu de bois pour lancer le premier feu dans la cheminée d'une nouvelle maison, et en chasser les esprits.
Les premiers signes ont été écrits par l'homme des cavernes sur la pierre ou sur l'os, puis sur le bois, le métal et l'argile.
L'invention du carton en France remonte à 1751 et est attribué à un élève de René-Antoine Ferchault de Réaumur qui l'aurait élaboré pour des applications bien précises comme les plats, les emboîtages de reliure et les cartes à jouer.
Le carton ondulé est utilisé pour la première fois aux Etats-Unis en 1871.
En 1889, une machine onduleuse anglaise est installée en France (S.F.P.O, Société Française de Papiers Ondulés).
En 1914, la première machine française de fabrication de caisses en carton ondulé est construite. Ce type de carton est caractérisé par un « coefficient d'ondulation » : longueur nécessaire en mètre de papier cannelé pour fabriquer un mètre linéaire de carton ondulé.
Le papier bulle a été créé par deux ingénieurs, Alfred Fielding et Marc Chavannes en 1957. Comme beaucoup d'inventions, elle a été accidentelle : ils essayaient de créer un papier peint texturé avec un relief qui puisse être facilement lavé.
Ils baptisèrent AirCap ce matériau cellulaire amortissant. Bubble Wrap ainsi qu’il se nomme désormais film bulles, est commercialisé par ceux qui devinrent Sealed Air Corp.
Au milieu du XIXe siècle, la première version connue de cette expression était "déménager à la ficelle", cette corde qui permettait de descendre discrètement ses affaires par la fenêtre, puis de passer devant le concierge les mains vides, de manière à ne pas éveiller ses soupçons lorsqu'on voulait quitter les lieux furtivement, sans payer le loyer (sans oublier le lien probable avec ce terme 'ficelle' qui autrefois désignait aussi un escroc, un filou).
Parallèlement, on utilisait aussi "à la sonnette de bois" avec exactement le même sens. Bien sûr la sonnette du concierge n'était pas vraiment de bois, sans quoi il n'aurait pas entendu grand monde le demander, mais cette forme indique bien le côté discret du mouvement de celui qui veut s'en aller subrepticement sans risquer d'alerter celui qui pourrait lui demander des comptes.
C'est un peu plus tard, semble-t-il, que la 'sonnette', tout petit instrument, a été remplacé par la 'cloche', objet plus ostensible (mais tout aussi discret s'il est en bois), marquant ainsi encore mieux le côté furtif de la disparition du locataire.
On dit aussi "déménager sans tambour, ni trompette". Comme ces deux instruments de musique sont également bruyants, comme une cloche métallique, c'est cette fois leur absence qui permet de quitter les lieux sans se faire repérer.